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2018 1 - Extrait soft

       Sam. 3 – Club libertin ?

 

Ça y est je suis en week-end, la semaine a été chargée de pleins de bonnes choses, tellement que je me suis effondrée dans mon cocon hier soir, rejoignant Morphée avant vingt et une heures. J'ai de la gratitude pour cette semaine qui s'écoule et ce qu'elle m'a apporté. Aussi, je pensais passer la semaine sans le voir...

 

Mais jeudi, il m'écrit des mots qui déclenchent mon excitation. Je me demande comment il fait ça, à moi plutôt froide de manière générale ! C’est comme s’il implantait du désir en moi. Il veut et va me voir aujourd'hui et il se trouve que c'est la seule après-midi de la semaine où je n'ai pas de rendez-vous. Chaude maintenant, j'arrange mentalement mon programme en reportant des tâches dans le week-end et conviens qu'il m'est possible de libérer mon après-midi. Il veut mon corps et mon obéissance, me dit qu'il hésite à m'emmener à nouveau dans ce club libertin – où j'ai eu ma première et unique expérience de ce monde grâce à lui - ou, me donner rendez-vous à l'hôtel. Le plus difficile des deux étant évidemment le club libertin, ça l'amuse beaucoup plus, il opte donc pour cet endroit ; par contre, cette fois-ci, il me dominera publiquement. Je ne suis pas enchantée, je suis excitée à l'idée de le voir s'amuser et de lui faire plaisir, mais pas comme ça. Je n'aime pas être nue devant d'autres personnes. Je suis une belle femme avec un joli corps, je me sens déjà bouffée des yeux par moment dans la vraie vie, non, vraiment je n'aime pas ça. Je ne veux pas non plus qu'on m'approche, ni qu'on l'approche lui, d'autant plus que je le sais ouvert à ce genre de propositions. A plusieurs reprises, il m'a avoué fantasmer sur le fait de prendre une femme devant moi, je suis très possessive, l'idée me rebute.

 

Maintenant, quel est l'intérêt d'offrir ma soumission si c'est pour ne faire que ce que je veux ? M'interroger comme ça, me montre le conditionnement que crée chez moi ce jeu d'adulte de plus en plus sérieux.

 

De toute façon, il vient d'ajouter :

"- Tout ce que je veux entendre, c'est : "oui" ou "oui, Monsieur" si c'est quelque chose qu'il t'est difficile à faire.

- Oui, Monsieur.

- Bien, dis-moi maintenant que tu es excitée par mon programme.

- Je suis excitée (émoticône : nez de Pinocchio).

- Je vais te punir pour ça."

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Silence pendant quelques minutes. "Je veux que tu prennes la corde, le cadeau d'anniversaire, un sex toy, une robe bleue, pas de sous-vêtements, des talons hauts, rendez-vous au Novotel à 14 h 15." Explosion de joie et d'excitation de mon côté, on ne va pas au club libertin ! Je suis tellement contente que je n'ai pas tout de suite l'appréhension qui me titille. Ce n'est que quelques minutes après que je réalise que je vais devoir encaisser la ou les punitions qui m'attendent et me mets à m'imaginer des scènes. Alors que ça devrait faire grandir mon désir, cela fait grandir ma peur et donc mon besoin de challenge. Ça me demande de prendre mon courage à deux mains et j'adore ça.

 

Niveau timing, c'est la course. Je quitte le bureau, passe aux toilettes mettre le collier - que je me dois maintenant d'emporter partout avec moi - et fonce chez moi pour me rafraîchir, préparer nos jouets, m'habiller comme ordonné et filer. C'est sans l'aide de mon Dominant qui, à peine arrivée chez moi, se met à m'écrire. Je le vois en train de sourire en écrivant tout et rien pour me faire perdre du temps et arriver en retard. Je réponds depuis la douche, entre deux manipulations d'habillage, j'obéis quand il me demande de me placer des boules de geishas et pars sur les chapeaux de roue pour arriver à 14 h 14 à l'hôtel et le voir sortir de sa voiture tandis que je me gare. Il passe devant moi, sans me regarder. Je souris m'attendant à cette intention et conclus que je me dois d'attendre ses instructions. Effectivement, un message : "attends dans la voiture."

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2018 1 - Extrait osé

       Jeu. 18 – Avec Lui, un autre amant…

 

Jusqu'à ce qu'il se retrouve en face de moi. Mon Dominant, qui, à peine à mes côtés, me rappelle ce que j'ai fait : ma "bêtise" qui mérite punition.

 

Je suis en lingerie, j'ai allumé quelques bougies et ai choisi un jazz sensuel pour nous accompagner. Il s'installe dans ma chambre. Ma chambre c'est mon intimité, je préfère garder mon cocon pour moi, mais il y va et mon corps le suit et me nargue en dessinant un sourire sur mon visage. "Déshabille-toi" lance-t-il en prenant place dans mon lit, je laisse le satin de la nuisette caresser ma peau de bas en haut avant de s'échouer au sol et le rejoins.

 

Je sentais qu'il avait besoin de tendresse et effectivement, en un instant, l'atmosphère s'est adoucie, une onde rose s'installe entre nous, on s'enlace et s'embrasse comme pour être rassurés de l'attachement de l'autre, il se déshabille pour approfondir ce contact, peau contre peau. J'aime la variété que nous offre notre relation. Doucement l'atmosphère évolue vers de la passion, il m'embrasse avec fougue et besoin, son corps prend le mien : mes cheveux sont tirés vers l'arrière, ma peau imprime la puissance de ses mains, ma pensée se plie au jeu des sensations. "Donne-moi ton collier". Sa voix a changé, elle me met en transe, elle dégage du pouvoir, de l'aisance et une forme de décontraction qui m'excite énormément.

 

Tout en prenant le collier, je me demande ce qu'il a en tête ; et se mélangent excitation et appréhension. Je sais qu'il va se venger de moi pour avoir couché avec un autre homme. Va-t-il prendre son plaisir et me laisser frustrée ? Juste me faire mal ? Être parfait comme à chaque fois ? Je lui donne le collier et relève mes cheveux. Je regarde vers le bas, dans le vide, appréciant l'effet que ce collier me fait, cet anneau doré centré sur mon cou, tenu par une bande de cuir : sobre, élégant, délicat. Des qualités que mon dominant possède également. Ce rituel du collier crée l'état d'esprit nécessaire à mon obéissance. Soudain, j'entends le claquement d'une gifle près de mon oreille, suivi d'une sensation de chaleur sur ma joue. Sa main prend ensuite ma mâchoire sauvagement, il me dit que je suis vilaine.

 

Mon visage est en sa direction mais je ne le regarde pas. Il me demande de le sucer - il m'avait interdit cette pratique avec mon date - et je compte bien lui montrer que je suis à lui, alors je me mets face à lui et m'approche de son sexe, remonte ma langue doucement sur toute sa longueur et la fait à nouveau glisser dans l'autre sens, jusqu'à ses boules, je joue avec elles délicatement, je sais qu'il aime ça. J'en gobe une, prends son sexe en main, puis passe à l'autre en mettant ma main en mouvement. Je remonte ensuite ma langue jusqu'à son gland et en fais le tour, le lèche en l'avançant un peu en moi et prends plaisir à le sentir de plus en plus me pénétrer la bouche.

 

J'entame une cadence modérée, prenant le temps de le caresser partout avec ma langue. Je le lui fais du bien, je me fais du bien. J'ajoute ma main sur ses testicules pour augmenter son plaisir et m'applique à ressentir l'effet que je lui procure. J'accélère un peu puis c'est lui qui donne le tempo m'agrippant fermement les cheveux d'une main décidée. Il me positionne sur le côté et me caresse un peu. Je continue jusqu'à ce qu'il m'arrête net et je me retrouve en une seconde complètement dans l'autre sens, dans une autre position. Je suis un jouet pour lui, mon corps étant fin, le sien grand et puissant. Je suis sur le côté, toute petite, les jambes repliées contre ma poitrine, bras croisés dessous. Il me caresse, mais pas dans le but de me faire du bien, dans le but d'avoir les doigts bien mouillés, puis il passe de l'autre côté. Je sais ce qu'il a en tête : il va me faire mal avec pour outil la sodomie sans lubrifiant. J'appréhende. Je perds quelques degrés en le sentant forcer un peu ses doigts en moi. "Caresse-toi" me susurre-t-il à l'oreille avec cette même voix qui remonte instantanément la température. Je m'exécute pendant qu'il se positionne et, pressé contre mes fesses, il ajoute : "je veux que tu te caresses, il faut que le plaisir dépasse la douleur".

 

Me connaissant, il sait que me caresser ne me transcende pas, il cherche donc à me pousser à y trouver du plaisir, j'adore. Plus que mon corps, c'est mon esprit qui lui répond et ce mélange de sensations physiques, de dépassement de soi et d'émotions me fait vibrer, je suis totalement prête à m'abandonner. Il s'enfonce en moi si légèrement lubrifiée, jusqu'à ce que je ne puisse plus retenir un son de douleur, se stoppe et repart doucement. Je sens chaque millimètre de son sexe et ressens le plaisir de l'avoir en moi et la douleur qui s'accentue même maintenant qu'il s'est arrêté. Il est à mi-chemin quand il se redresse, me regarde et me fait remarquer : "tu ne te caresses plus". Effectivement, tout se mélange et je porte mes efforts à le laisser me prendre comme il le souhaite, j’aime lui offrir ces sensations.

 

Je reviens à moi dans la foulée, me prenant une succession de fessées entre l'intérieur de la cuisse et mon sexe. Chaque claque est une décharge, il insiste au même endroit encore et encore heurtant tant ma peau que mon intimité. Chaque minime réaction de sursaut de ma part me rappelle qu'il est en moi. Je n'oublie plus de me caresser et me concentre, non plus à le laisser prendre mon corps comme il l'entend, mais à prendre du plaisir par moi-même. Je passe mes doigts sur mes lèvres, les attarde sur mon clitoris, les glisse un peu en moi, tentant d'oublier que, dans ce même temps, son sexe s'est enfoncé presque entièrement et a commencé à se mouvoir doucement. Les minutes qui suivent sont difficiles, une de ses mains me maintient la tête sur le côté, de façon à pouvoir m'observer, je m'efforce de me donner du plaisir pendant que lui se joue de ma douleur. Son rythme s'accélère et je me sens complètement possédée : recroquevillée sur moi-même, la tête fermement maintenue contre les draps, ses mouvements rapides dans mon corps. Je tombe en transe, je m'abandonne complètement, plus rien ne compte sauf nous. Puis, il se retire et me tourne face à lui en me tenant le visage avec un faux mépris. Je suis à lui et dois répéter ses mots : "Je suis une salope parce que je baise ailleurs", c'est la première fois qu'il me demande d'être vulgaire, je pensais que ce serait dur pour moi, pourtant les mots sortent de ma bouche même si les traits de mon visage attestent d'un désaccord.

 

Il sourit, je ne le regarde pas, mais je le sens. J'aime lui offrir ce pouvoir. Il me tourne encore dans un autre sens, perpendiculaire au lit cette fois, sur le ventre, allongée, jambes serrées, mains dans le dos, et se glisse en moi, par-devant, pour nous donner du plaisir, avec vigueur. C'est tellement bon de le sentir en moi, j'entends mon plaisir s'échapper de mon corps et l'effet que mes gémissements engendrent sur son excitation : lui aussi se laisse aller. Il va et vient pendant un temps puis se replace derrière, contre mes fesses, et s'enfonce d'une traite, entièrement, jusqu'à presser son bassin contre le mien, en tirant ma nuque d'une main, autant que possible, et me réaffirme : "Tu m'appartiens".

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